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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 18:14

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Super 8, de J.J. Abrams : un film sur le lâcher-prise ?

(Avis à chaud de la projection de SUPER 8 ; Sans Spoilers)

 

"Eté 1979, une petite ville de l'Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d'adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils vont vite comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Dans leur bourgade, des phrénomènes étranges et d'inexplicables disparitions se multiplient. La police tente de découvrir la vérité. Les adolescents aussi. Personne ne peut imaginer ce qui est en train de se jouer..."


"Catastrophe ferroviaire"... "Il ne s'agit pas d'un accident"... "Inexplicables disparitions"... Mmmh, le culte du mystère, l'accident qui n'en est pas un... Très LOST tout ça !

"Groupe d'adolescents"... "Année 1979"... "Les adolescents tentent de découvrir la vérité"... Mmmh mmmh ! Très Spielbergien tout ça !

Produit par Steven Spielberg (une bonne production hein, c'est pas Transformers), SUPER 8, c'est un peu le Rencontre du Troisième Type de J.J. Abrams. Non le ET. Non le Jurassic Park. Ou son Temple Maudit. Son film le plus personnel ? Voir autobiographique ? Ou sa plus grande oeuvre peut être.


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Dans des dialogues et des situations bourrées d'humour, le groupe des personnages rappelle très rapidement les Goonies de Donner, aussi grâce à ce casting savamment choisi (la palme revient à Elle Fanning, elle crève l'écran à chacune de ses apparitions). L'univers, quant à lui, semble très spielbergien mais semble se nourrir constamment ailleurs, vers quelque chose de finalement très moderne et adulte car le fond est du pur J.J. Abrams, rien que dans les thèmes abordés : événement extraordinaires boulversant des vies alors encore ordinaires, le deuil et le souvenir d'un être cher qui hante les personnages, les daddy issues, et le fameux le lâcher prise qui a été longtemps montré dans LOST (Jack et son père).

Un long métrage entièrement consacré à ses personnages qui penche même vers le très sombre dès sa séquence d'ouverture (que, je l'espère, vous découvrirez bien vite)...

 

Un début doux, un développement parfois maladroit, des séquences tantôt effrayantes tantôt touchantes mais surtout une fin super poétique.

Cette balance permanente entre rire, frissons et émotion donne au final un grand moment de Cinéma qu'on adorerait revoir au plus vite.

Super 8 est bien parti pour être le film de cet été ! Rendez vous le 3 août.

 


  

William Mondello

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